21.11.11

Ô Shantala - énergie divine

S'offrir le voyage vers le sacré que permet la danse, et que les Indiens considèrent comme l'expression de l'énergie divine, voilà ce qui m'a été donné d'admirer samedi soir. Comme une téléportation dans un monde ancien, à la cour d'un riche maharadja, j'ai eu droit à un spectacle envoûtant samedi soir dont j'aimerais bien vous parler.


Même si elle vit depuis fort longtemps en France, Shantala Shivalingappa a choisi d'honorer ses racines indiennes en dansant le kuchipuchi, une danse ancestrale du sud de l'Inde, le faisant ainsi connaître à l'Occident et ce, à notre plus grand bonheur.

Parée d'étoffes soyeuses brodées de fil d'or, Shantala et son sourire charmeur, nous entraînent dans un univers où la grâce côtoit la rigueur dans un enchevêtrement de pas qui tapent le rythme, pointant-flexant, sautillant, virevoltant et marquant toujours la cadence accentuée par les grelots qu'elle porte aux chevilles. S
es yeux bordés de khôl et des mimiques fort expressives sont également partie intégrante de la trame narrative. Du fait que ses 4 musiciens sont installés sur la scène, ils enrichissent l'expérience au son des mridangam (tambour indien), de la bansuri (flûte indienne), mais surtout de la voix du chanteur venue d'un ailleurs si envoûtant.

La formule a été bien pensée par Danse Danse. Deux occasions de découvrir le travail hétéroclite de Shantala. D'abord façon traditonnelle comme il nous a été donné de voir le 
kuchipuchi. Puis en formule contemporaine, une autre gestuelle avec la vision de chorégraphes émérites telle la défunte Pina Bausch, Maurice Béjart, Peter Brook. Exquise Shantala, j'ai tellement hâte à cette prise 2. 
Un extrait du spectacle ici !







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