31.3.14

Créér de la beauté

Mettons qu'une journée vous avez envie de voir votre ville différemment. Mettons qu'une journée, vous vous mettez en mode découverte. Un défi : trouver un genre de coin presque vierge. Gros défi. Mettons que vous réussissez à trouver un petit jardin secret là où la nature reprend ses droits sur le béton. Enchanté de votre découverte, vous décidez de laisser à cette endroit, votre griffe, le temps d'un projet d'art urbain.

C'est ce qu'a fait Anna Garforth, cette artiste londonienne avec le projet Grow. Une initiative personnelle qui m'inspire. Avec le printemps qui nous donne envie de faire de longues balades et de redécouvrir notre ville, ça donne des envies similaires.





21.3.14

Hello printemps!

Aujourd'hui on célèbre ton arrivée au calendrier. Bienvenue à toi saison tant attendue, printemps chéri. En attendant que tu sois plus clément, on s'offre des petits plaisirs en vert menthe.



1. Foulard de soie de Suturno  2. On plante des fines herbes qui embaumeront la cuisine  3. On se paye le luxe d'une limonade verte - miles kane  4. Dès que la neige disparaît, on chausse nos patins - my chichuahua bites  5. un thé accompagné d'une fleur coupée - glitter guide  6. une mani fleuri avec les collants à apposer en un tournemain - jamberry nails

17.3.14

Le vert du 17 mars

Aujourd'hui, c'est la St-Patrick, fête des Irlandais. Beaucoup espère de cette journée qu'elle soit ensoleillée et clémente, puisqu'à quelques jours de l'arrivée officielle du printemps, elle est porteuse d'espoir.

Alors, joyeux vert à tous les Irlandais du Québec. Pis, printemps, on t'espère et on cherche un signe de ton arrivée. Parle-nous!

   image via Est magazine

16.3.14

Le macramé revient à la mode!

Depuis quelques temps, je me plais à "piner" - déclinaison du verbe bien connu "pintérester", des pièces de macramé décorative. Au début, je trouvais ça un peu inusité et à la limite un peu drôle, car je me rappelais les "belles" pièces que ma mère faisaient quand j'étais jeune - hum hum. Disons que la palette de couleurs de l'époque (brun, orange, bêêêêge et vert) n'avait rien pour me faire léviter.

Mais plus j'en vois plus je C-A-P-O-T-E, plus j'admire les couleurs, l'ethnicité, les matières, le côté un peu tribal... même les tiges de métal sur lesquelles les pièces sont montées. J'en veux un. Call me quétaine si vous voulez, faîtes juste essayer d'effacer tous les préjugés que le macramé a semé dans votre inconscient. Oui, je sais, ce n'est pas facile à oublier.

Faisant un peu de recherche pour écrire ce billet, toutes les pistes convergent à une seule et même source. Il s'agit de Janelle Pietrzak qui a bougé ses pénates en Californie, notamment après avoir travaillé pour Anthropologie, dans un poste où elle mettait à talent son amour pour les tissus en ayant les responsabilités d'approvisionnement, de design et du trendspotting!

Nouvelle vie, nouvelle compagnie : elle créée avec son conjoint All-Roads, un studio d'art textile où elle tisse avec les outils que son chum lui fait à la main. J'adore la complémentarité de ce couple. Vous regarderez les flèches qu'il doit sûrement faire aussi.

Le titre d'un des articles que j'ai consulté est : DREAM WEAVERS.
Ça résume bien ma pensée.

L'article sur One Kings Lane : ici
Leur site & boutique Etsy : ici et ici
Pinterest : ici
Instagram : ici














14.3.14

Je vote Katrin Coetzer pour le printemps

Si vous étiez à Montréal cette semaine, vous savez que :

- il a neigé en tabarouette pis qu'il a fait vraiment frette
- la campagne électorale bat son plein et le ton des discours est trop souvent teinté d'acrimonie.

Pas beau du tout.

Alors je dit chhhhhhuuuuut, niettteuh, ça suffit! Le meilleur moyen que j'ai trouvé est de me retourner vers de l'art qui fait naître un petit bourgeon d'émotion dans le fond de mon gorgoton. Je vous présente donc Katrin Coetzer, une illustratrice de Cape Town, ville où on s'imagine le soleil nous caresser l'épiderme. Oui, on en veut de la beauté et on nivelle l'énergie vers le haut.










  sources 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

3.3.14

Quelques particules de nous dans un accélérateur, dans un collisionneur

Quand je suis allée à la Nuit Blanche, la semaine dernière, mon itinéraire s'est concentré au centre-ville. Moins de choses et des expositions ciblées. Mon coup de coeur de la soirée : l'expo dépouillée et percutante de Jean-Robert Drouillard à la galerie Circa, un rendez-vous pour les amoureux d'art contemporain. Bonus, c'est un p'tit gars de Québec hyper impliqué à la fois en tant qu'artiste en arts visuels, créateur de la coop Bloc 5 et enseignant  à la Maison des Métiers d'art.
Quelques particules de nous dans un accélérateur, dans un collisionneur est la deuxième expo d'une trilogie dédiée à la jeunesse et se penche sur les événements reliés au printemps érable ici, et aux autres manifestations un peu partout dans le monde. 

Loin d'être une critique d'art, j'ai adoré cette expo à cause de l'espace physique qui donne pleine place aux sculptures de taille humaine, comme si le lieu était déjà habité, et nous faisait une petite place pour se tenir à leur côté. D'ailleurs, beaucoup de photos se sont prises en leur compagnie ce soir-là, ces ados ont l'air tellement... réels. Jusqu'au 29 mars.







Je n'ai pu résisté à ajouter ces photos issues de deux autres expos : Love louve et le clan de l'ours ainsi que Actual poetry.





Crédits photo 1 2-3-4  5  6-7