1.8.13

Manger hip à Essaouira!

Manger quand on est en voyage devient une des activités principales... parce qu'on a presque juste ça à faire. On veut tâter de tout : la cuisine locale, les chouettes resto recommandés par le guide, les gargotes de la rue, le marché pour aller fouiner ce qui se trame en habitudes culinaires, et le comble de la chance : se faire inviter par une famille locale. Je n'ai pas eu ce privilège, mais j'y ai rêvé secrètement!

Tous les soirs nous sommes sortis essayer les resto locaux. J'ai beaucoup aimé Élizir. On dit que s'il avait été situé à New York ou Londres, il aurait fait figure de hipster. On est arrivé pis c'était Lhasa qui jouait, ça a tout de suite placé 1000 points bonis dans la cagnotte. J'ai regardé autour et j'ai été immédiatement enchantée. Monsieur Élizir est un collectionneur vintage mid-century anthopologue-sur-les-bords et a su créé un environnement riche et hétéroclite, bigarré d'inspiration, le tout ponctué d'agrandissements de portraits noir et blanc issus du magazine Visages. Mention très honorable pour les lieux car on s'y sent chez-soi immédiatement même si on sait qu'on est définitivement chez quelqu'un d'autre. La nourriture est tout aussi réjouissante que l'endroit, et y est servie avec le même sens artistique, une cuisine ouverte sur le monde et servie avec une volonté de transmettre le local. J'ai pris ces photos bercée par Leonard Cohen et Diana Krall.  C'était un hasard. Entendre un peu de chez-soi quand on est ailleurs à vivre de beaux moments est comme un fil invisible qui relie le coeur à la mémoire.








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