Portion de vie: La fois où j'ai louangé la Sépaq.

Le week-end de la fête du travail en est un week-end précieux. C'est normalement ZE dernier moment pour aller camper et ne pas trop geler. Longtemps je me suis obligée à organiser les célébrations de mon anniversaire. Une chance que les années additionnelles apportent la sagesse. Depuis quelques années maintenant, j'en profite profitons pour célébrer la nature, pendant 3 jours. On en revient toujours le sourire aux lèvres et le coeur léger.

Cette année, ce long week-end a été commandité par Éric Lessard, directeur général de la Sépaq, parc national de Frontenac. Non mais, quel gestionnaire avisé. Je veux dire pour nous ses clients, et pour son parc. Après une expérience pas agréable du tout relatée seulement sur ce blogue, il nous a invité à répéter l'expérience de canot-camping, à ses frais, sur un site à la hauteur de nos attentes. Et nous le remercions. D'une part de son initiative et d'autre part pour ce week-end de rêve qui nous a réconcilié avec ce parc.

Tout d'abord, une arrivée à la brunante, au son des huards roucoulant, et un souper accompagné de la lune bleue, et pas de voisins. Nous remarquons que chacun des 3 sites de camping bénéficie d'intimité. Les conditions météorologiques ont été exceptionnelles de jour, et de nuit, ben y fait froid. Nous sommes au début septembre après tout. Le lac est grand, les points de vue nombreux, et assez de grosses roches pour accoster et aller se baigner. Mais la seule chose que Monsieur Lessard n'aurait pu prévoir, c'est que nous avons été seuls sur notre site (sauf une nuit). Et même s'il y avait quelques canots sur le lac durant le week-end, nous avons pu vivre en autarcie. Les activités ? Du canot, baignade, on a beaucoup mangé, farniente totale, nous avons profité du site amplement et nous avons pu nous reposer. Sans d'autres bruits que ceux de la nature. Et ça, ça n'a pas de prix.