Ce que j'aime avec Pinterest, c'est le monde de découvertes infinies. De celle-là, une designer toute parisienne, chouchou de ces fashionistas tellement inspirantes. Pensez à toutes ces belles femmes qui déambulent dans la ville Lumière et qui vous font envie illico de réviser votre garde-robe de A à Z.
Isabel Marant représente tout ce que j'aime dans l'acte de s'habiller : beaucoup d'éclectisme, d'ethnicité, de glam-rock, et beaucoup par la force des choses, de bohémie, des combinaisons parfois simple, d'autres fois complexes. C'est donc ainsi que j'ai découvert que Dame Marant a été la designer choisie par H&M cette année pour la collection couture-à-petit-prix. Quand on pense que les légendaires Karl Lagerfeld, Roberto Cavalli, Jimmy Choo, Versace et Missoni ont déjà occupé cette place. Respect.
Et c'est en vente dès le 14 novembre à la boutique du centre-ville ou celle du centre Rockland.
Chance inouïe.
18.11.13
11.11.13
Baba Souk
Avouez que ça sonne cool le nom Baba Souk. Tellement tout pour titiller ma curiosité. J'adore ce nom et suis assez enchantée par cette découverte, un magasin en ligne, tenu par 2 montréalaises, qui trippent sur le design, les artisans, le fait main, et l'ethnicité. Ça m'a fait revivre mon voyage au Maroc et ça intègre ma vie de citadine, les deux dans le moment présent quoi.
Un souk avec des d'artisans hétéroclites : des montréalaises (Noémiah, Atelier Make, Anita, This Ilk, Coloré, Shiliconfetti, Société des conserves...), des américaines (Gingiber, MB arts studio, The object enthusiast, Inkkit... ), des internationales (Emeldo, Kinska, Anek, Bird told me...)
et les propritétaires sont elles-mêmes des magasineuses planétaires. Pour l'instant beaucoup d'items faits main du Maroc. Leur philosophie semble embrasser la reconnaissance du talent local, mais dans une volonté de nous faire connaître leur coups de coeur d'ailleurs. Et comme elles le rappellent sous le descriptif de chaque item vendu : acheter de leur boutique en ligne encourage non-seulement le design indépendant, mais également une jeune entreprise créative. Bravo mesdemoiselles, j'achète la démarche, vos découvertes et votre flair!
Seule ombre au tableau, pas de communication en français sur le site. Ça devrait arriver sous peu. On le souhaite!
2.11.13
Brandaid : du design d'Haïti
Brandaid project, c'est une armée de spécialistes en pub, en design, en relations publique qui mettent au coeur de leurs efforts, la mise en marché de produits artisanaux faits par des maîtres artisans haïtiens. La collection met en valeur designers et artisans de 5 communautés haïtiennes et propose plus de 50 produits : tissus, articles de décoration et artefacts. Un pop-up shop chez La Baie centre-ville vous permettra de découvrir cette nouvelle ligne de décoration intérieure jusqu'au 3 novembre.
1.11.13
Marie : le mouvement et la gymnopédie
Connaissez-vous Henri Michaux? Non ? Moi non plus. C'est Marie Chouinard qui nous a parlé de lui dans sa tournée de promotion pour sa nouvelle pièce Henri Michaux : Mouvements, présentée par Danse Danse.
Mais qu'a-t-il de si intéressant ce Henri ? Il a surtout touché Marie. Elle s'est donc servie des 64 dessins à l'encre de Chine et de poèmes issus de Mouvements, livre du poète et du peintre, comme un terreau, comme matière première pour façonner une trame chorégraphique.
Les figures à l'encre sont facile à reproduire sur scène. Plusieurs danseurs vêtus de noir animeront les dessins projetés en arrière-plan sur un gigantesques écran blanc, faisant ainsi écho à l'oeuvre.
Hautement graphique dans une esthétique pure mais raffinée, les positions sont effectuées dans une gestuelle acrobatique portée par une trame sonore genre industriel-pas-r'posant-qui-tient-un-peu-beaucoup-sur-le-qui-vive. Percutant et enlevant. Elle m'a touché dans tout ce que j'aime de l'art, mais surtout de la danse : être déstabilisée, être réjouie par une facture graphique léchée, admirer la force olympienne des interprètes, m'attarder sur la beauté des corps des danseurs, me faire emporter par une proposition inattendue, et me faire entrer en transe lorsque la musique résonne si fort en moi.
Mais qu'a-t-il de si intéressant ce Henri ? Il a surtout touché Marie. Elle s'est donc servie des 64 dessins à l'encre de Chine et de poèmes issus de Mouvements, livre du poète et du peintre, comme un terreau, comme matière première pour façonner une trame chorégraphique.
Les figures à l'encre sont facile à reproduire sur scène. Plusieurs danseurs vêtus de noir animeront les dessins projetés en arrière-plan sur un gigantesques écran blanc, faisant ainsi écho à l'oeuvre.
Hautement graphique dans une esthétique pure mais raffinée, les positions sont effectuées dans une gestuelle acrobatique portée par une trame sonore genre industriel-pas-r'posant-qui-tient-un-peu-beaucoup-sur-le-qui-vive. Percutant et enlevant. Elle m'a touché dans tout ce que j'aime de l'art, mais surtout de la danse : être déstabilisée, être réjouie par une facture graphique léchée, admirer la force olympienne des interprètes, m'attarder sur la beauté des corps des danseurs, me faire emporter par une proposition inattendue, et me faire entrer en transe lorsque la musique résonne si fort en moi.
Ô joie : programme double avec Gymnopédie. Alors, tout en douceur cette fois-ci, les très belles Gymnopédies d'Éric Satie sont jouées par tous les danseurs, qui à tour de rôle, s'emparent du piano. Place au duo amoureux et un brin érotique, bien que parfois décalé Prenez cette immense danseuse pourrait faire qu'une seule bouchée de son partenaire - un nain à côté d'elle, mais qui la manipule telle une fleur délicate et précieuse, nous faisant presqu'oublier l'incongruité. Plusieurs ruptures de ton dans ce numéro, dont une finale magique pour une deuxième partie qui aurait pu être sirupeuse à souhait si on se fiait à la musique et au propos. Marie nous a cassé tout ça, en ramenant une dose d'humour et de surprise. Fiou! Grande Marie Chouinard, toujours à réinventer la grande roue de la dans et de la création avec un grand art.
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